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Mon tout dernier!
La Dame de pique, réalisé spécifiquement pour ma demande d'admission au programme de cinéma de l'UQAM, existe, entre autres, parce que je désirais faire le point. Étant un artiste qui s'amuse généralement à s'aventurer dans tout ce qui est complexe, spécialement dans la réalisation et l'écriture d'un film, cette idée me permettait de faire exactement le contraire (sur papier, parce que vous essaierez de garder le compte des cartes quand vos acteurs s'amusent à les brasser !) Je souhaitais pouvoir enfin obtenir un résultat digne du cinéma professionnel, sans faux raccords ou éléments non crédibles; une histoire simple, mais intéressante avec une bonne technique et un tournage sans embuches.
Évidemment, aucun tournage n'est sans embuches comme aucun film n'est parfait et c'est ce qui lui donne son charme. J'ai appris énormément en faisant ce film, et j'ai surtout compris qu'il me reste beaucoup à apprendre !
La Dame de pique est l'histoire d'un regroupement familial de 4 personnes: grand-mère, sa fille, la petite nièce et le petit-fils. Ces trois derniers prennent avantage du manque de compréhension de la grand-mère face à son environnement pour tricher et la battre au jeu de cartes "trou de cul". Cependant, grand-mère en a vu d'autres...
C'est une histoire qui met en valeur l'idée que l'expérience l'emportera toujours sur le talent ou la tricherie, peu importe le contexte ou ce que l'on en retire vraiment au bout du compte.
Ce film me donne envie de pleurer :(
Quand ils ont annoncés que le Salon de la photo allait avoir un concours vidéo, j'ai sauté sur l'occasion (trois jours avant la remise) !
Le film est né sans script ni storyboard ! J'ai un peu discuté de l'idée de base avec mon meilleur ami, et le jour d'après, on tournait ! Je n'ai eu qu'à inviter Denise, qui jouait la grand-mère et petit à petit le script se délivrait sous nos yeux alors qu'on essayait des plans. Je trouve que j'ai réussi à capturer une grande variété de similitudes entre la vie d'un bébé et celle d'une grand-mère tout en y décrivant aussi la solitude déchirante des personnes âgées.
Pour Emma, la petite fille, je me suis tout simplement rendu chez ma soeur et j'ai suivi une journée typique de bébé heureux qui court partout avec sa maman. Cela me permettait de planifier un minimum le genre de plans que je pourrais faire avec Denise.
En somme, je pense que ce film traite bien le thème "Évolution" qu'avait imposé le Salon de la photo. On y retrouve une Évolution dans le personnage tout en gardant une similitude dans le rythme de vie et c'est ce que je tenais tant à capter. Je voulais montrer ma perception de vieillir au Québec : le retour à l'enfance, le besoin d'accompagnement que l'on retrouve malheureusement généralement dans les CHSLDs, la routine similaire... Tout ça, en portant également le regard sur la solitude imposée par la vieillesse...
Un succès?
Clue est un de ses films dont je suis très fier mais personne ne semble comprendre l'histoire (frustrant). Je voulais expérimenter la réalité de créer des images sombres en se chargant complètement de la lumière. Je l'ai fait pour l'UQAM, encore une fois, mais comme l'autre avant lui, il était trop long. Jj'aime tout particulièrement l'ambiance et l'esthétique très sombre qui plonge littéralement nos personnages dans un univers style "Clue".
On suit l'histoire de 3 amis qui prennent une bière en jouant à Clue. Lorsqu'ils se rappellent un incident arrivé au travail, le policier croit découvrir qui a commis le crime...
Mon premier film "simple", trop simple...
Photo-Synthèse est en quelque sorte un reflet de mon questionnement sur mon art et ce que cela représente pour moi. J'ai été introduit au cinéma par le film d'action bloc buster des annés 2010: "Transformers", "Black Hawk Down", "Tron", "Avatar", etc. Je n'ai jamais réellement assumé cette partie de mon parcours, ayant l'impression de ne pas me démarquer du public ou quelque chose dans le genre... Jusqu'à ce que crise identitaire artistique survienne et que, grâce à celle-ci, je réalise que même si en réalité, je ne suis pas si disposé que cela à faire des films de ce genre, je peux tout de même en retirer beaucoup. Puis, nait Photo-Synthèse.
Le film se veut être une sorte de miroir sur mon expérience personnelle décrite plus haut, mais mon manque d'expérience au niveau de l'écriture de ce genre qui veut ressembler au "cinéma d'auteur" emprisonne le film dans un carcan sans intrigues, ni but. Le film n'est pas un échec total. L'esthétique bâtit sur des moyens très modestes et peu contrôlés (sans vouloir insulter mon vieux Sony a6400) me plait beaucoup, mais il n'est surement pas une réussite totale non plus...
On se retrouve dans le monde d'Edmund, un artiste qui se voudrait peintre, mais dont les mains ne semblent pas vouloir suivre les idées. Il se tourne donc vers la photographie, un art plus technique, que basé sur le talent et qui possède des caractéristiques très similaires à celles de la peinture. Il se rend cependant compte que plus facile ne veut pas dire plus gratifiant. Alors qu'il ne voit pas la valeur de son travail, un inconnu lui rappelle la vraie valeur de ce qu'il crée.
Mon premier succès!
Dormez est ma première vraie expérience de création qui se rapproche un minimum de ce à quoi ressemble l'entreprise d'un projet de cinéma dans le vrai monde. Ce projet est né dans le contexte de ma denière année au cégep, dans l'espoir de pouvoir participer au festival intercollégial de cinéma du Québec, et nous avons réussis. Cette oeuvre représente parfaitement le genre de travail qui m'a fait entrer dans le monde du septième art ! Une intrigue difficile à capter, une "twist", des personnages qui se font emporter par le récit hors de contrôle, du DRAMATIQUE ! On est loin du Nolan mais je pense qu'il faut commencer quelque part et je pense que je n'ai pas fait si mal !
Le film n'est pas parfait... Au début je me méprisais de l'avoir écrit seulement pour le cours puisqu'on m'avait appris que l'on doit mettre en image des histoires personnelles, vraies en quelque sorte. Mais, il m'a fait apprendre littéralement la plus grande partie de ce que je sais faire aujourd'hui en cinéma et c'est ce qui compte en bout de ligne (en plus les spectateurs ont aimé, ce qui me fait réellement chaud au coeur) ! Puis, avec le temps, je me suis rendu compte que ce film n'est pas seulement une action écrite pour répondre à une demande (ce qui serait très correct d'ailleurs), mais bien une représentation de ma, notre position en tant qu'humains, pris dans un monde que l'on ne connaitra jamais entièrement, dans lequel on espère reprendre le contrôle, mais le pourrons-nous vraiment un jour ? (Non).
Patrick gagne un billet pour aller voir l'hypnotiste Sylvio Beluki. dans la salle, il se fait choisir pour monter sur scène et se fait hypnotiser. Le spectacle devient rapidement un cauchemar!
Mon seul documentaire!
C'est dans une petite escapade à Toronto, une ville que je ne connaissais pas, qui me forçait à ouvrir l'oeil pour la découvrir que j'ai perçu pour la première fois le nombre de personnes en situation d'itinérance et c'est après avoir fait quelques recherches que je me suis rendu compte à quel point c'est un enjeu qui n'est pas traité de façon aussi importante qu'il ne le devrait. Ce qui m'a le plus frappé, c'est la façon dont on sait que c'est un problème bien réel, mais on fait tous comme si ça n'existait pas. On détourne le regard, la société aussi, comme si le problème était "Invisible".
C'est aussi pourquoi j'ai choisi de ne montrer aucune personne en situation d'itinérancs dans ce vidéo, afin de partir du point de vue général sur le sujet, afin de détourner le regard sur les solutions au lieu de toujours fixer le problème ou devrais-je dire, de l'ignorer.
Je suis particulièrement fier de ce film pour ce qu'il m'a appris. J'y repense encore tous les jours et je crois que cela signifie que je devrais y retourner dans le futur pour en faire une version plus longue et élaborée, maintenant que j'ai pris de l'expérience.
Mon BÉBÉ!
Silence bruyant est mon premier vrai film! Le premier projet bâti entièrement par moi, pour moi (et l'UQAM). Encore à ce jour, je pense que c'est mon préféré de toute la gamme. Je sais que certains n'apprécient pas vraiment la nature violente du film et de son contenu (surtout dans une école), mais c'est justement le point. Je crois réellement que cela sert à l'histoire dans le sens où il est facile d'identifier toute la violence que ressente les personnages dans leur réalité respective. Et le fait qu'ils n'utilisent pas leurs armes à la fin montre également l'importance de se regrouper lors de moment plus difficile, d'en parler et d'aller chercher de l'aide quand il le faut! C'est un film qui me parle toujours énormément parce qu'il représente une grande partie de ma vie intime qui a été plus difficile et c'est un souvenir, une preuve que j'ai réeussi à passer au travers!
C'est évidemment une expérience de tournage qui m'a beaucoup appris sur les enjeux de réaliser un film, surtout quand on emprunte le temps de tout ceux qui ont la bonté de nous aider!
Émile se rend à son cours de psychologie comme à l'habitude. Alors que son professeur quite la classe, il saisit l'occasion de mettre un sombre plan en oeuvre.